CHRONIQUES DU LUMINA

Couverture de fort grammage, illustrée par une œuvre originale de Virginie Guidée

9 € TTC

AuteurMarc Devaux
Date de sortie31/01/2022
Nb pages100
Format14,5 × 23,5 cm
ISBN978-2-492283-27-7

ON EN PARLE

Ubik-Art : Marc Devaux vous publiez, dans la collection « Grands esprits Petits prix », vos Chroniques du Lumina, votre premier ouvrage. Comment est née l’idée de ce livre et pouvez-vous nous donner quelques détails sur votre parcours, la genèse de ces Chroniques.

Marc Devaux : Ce récit, un va-et-vient entre présent, mars 2020, et années cinquante, époque où j’ai grandi au cœur du Lumina, sur les rives du Léman, répond essentiellement à un objectif très personnel : perpétuer l’image de mes aïeux avant qu’elle s’estompe et finisse par disparaître.

U.A : Votre famille est donc à l’origine de cet établissement ?

M.D : Lors de ma naissance l’hôtel, dirigé par mes parents, avait dix années d’existence. Fondé par mes grands-parents paternels il était un des premiers grands établissement de luxe, destiné à une clientèle de curistes, de touristes fortunés, en proximité d’Evian et du lac Léman.

U.A : Votre jeunesse a donc été rythmée par la vie du Lumina et de ses saisons ?

M.D : Effectivement ! Rythmée est, d’ailleurs, presque un euphémisme car mon enfance s’est partagée entre les internats et l’hôtel dans lequel j’habitais, certes, mais où très rapidement j’ai été amené à travailler.

U.A : Aujourd’hui, votre cheminement vous a conduit jusqu’à Montpellier où vous avez créé une galerie d’art. Un parcours atypique dont, dans ces chroniques, vous nous offrez la substantifique moelle.

M.D :  Après des études, à Lyon et à Paris, j’ai travaillé dans des cabinets d’expertise comptable et d’audit. J »ai créé, ensuite, mon propre cabinet, toujours en Savoie, avant de le transmettre à mes salariés, devenus ainsi mes associés. Depuis douze ans, je partage la vie de Sabine Christin, entre la galerie, à Montpellier, et Maxilly-sur-Léman, dans un espace jouxtant le Lumina.

U.A : Avant de vous remercier pour ces réponses sans langue de bois, pourriez-vous livrer à vos lecteurs, en guise de conclusion à ce bref entretien,  une de vos réflexions née de votre travail d’écriture.

M.D : Dans ces pages j’ai essayé de revivre et de faire partager des moments forts, des anecdotes, mais aussi, pour la période actuelle, j’ai été amené à m’interroger sur les préoccupations de ces moments pénibles. Si une conviction s’est finalement imposée c’est celle que je résume dans dernières lignes de mon texte : « Malgré cette enfance manquant cruellement d’insouciance, je découvre avec l’âge que l’amour, amour de soi, amour de sa famille, amour des autres, est inconditionnel et infini. C’est une maladie dont il ne faut surtout pas guérir. » Je crois, avec cette réflexion, pouvoir affirmer que mon voyage n’a pas été inutile !

U.A : Merci Marc Devaux. Souhaitons à vos lecteurs, présents et futurs, une belle découverte avec le Lumina et ses chroniques.