Théâtre Beaux-Arts Tabard, 19h, personne ou presque ne manque à l'appel ? On pourrait le croire, car le Foyer transformé en théâtre de poche est plein, et pourtant un vent de "gastro", soufflant malignement dans notre direction, a mis provisoirement "out" une dizaine de participants.

On ne va pas refaire la soirée, courte mais intense, et le programme, pas à pas, déroule ses articulations.

Accueillie par Crainios, la sage assemblée, sans délais, plonge dans le bain. Crainios, un poète "bedonnant", un peu chauve et si intéressé par les femmes, en fait des tonnes. Les calembours fusent, les jeux de mots fleurissent et la poésie... elle va bien, merci ! C'est amusant, intelligent, potache et finalement très sentimental. Bravo à F. et L.

Cela constitue notre entrée et notre potage. En plat de résistance, le très beau recueil de nouvelles de Seintignan. Dernier volet de sa trilogie du Languedoc, l'auteur nous offre avec ses Dames blanches de Palavas, un bel exercice de style. C'est imaginatif, cultivé et poétique, du Seintignan pur jus.

La renaissance des cahiers VE, avec LE FEU, remet la flamme au milieu des cendres d'un foyer refroidi depuis trop longtemps. Les rapprochements entre Foyer et foyer, chaleur humaine et flamme régénératrice, portent leurs fruits. L'aventure cahiers VIRTUEL-écriture/Sylvie Chastain... c'est reparti.

Pause, échanges, Isabelle et Anaïs, un p'tit bout de comptoir et quelques boissons ou grignotages plus tard, on s'y remet.

Des nouvelles d'Ubik-Art, des nouvelles dates de RV et place à la "scène offerte". Malgré quelques défections "sanitaires" les auteurs-lecteurs battent bien les planches. Claude Seintignan dans un magistral poème, issu de Fables du causse et des Cévennes, a ouvert le ban suivi par les "Soldates du Feu" : Jijey, courageuse, Sève, passionnée, Chantal Millaud, coquine, et Lapepa, rebelle, auxquelles sont venus se joindre Paul Coudsi et Régine Nobécourt-Seidel.

Applaudissements, rideau, la rampe s'éteint jusqu'à la prochaine fois.

loupe

Clichés Lapepa Yobas, Virginie Guidée et Marc Ely