
J’AI POSÉ MA MAIN
| Il est des amitiés qui sont évidentes comme un matin d’été. La rencontre poétique, politique et amicale entre nous deux est de celles-là. |
14 € TTC
| Auteur | Emmanuelle Malhappe – Antonio Rodriguez Yuste |
| Date de sortie | 10/06/2025 |
| Nb pages | 102 |
| Format | 140x210 mm |
| ISBN | 978-2-49 4677-00-5 |
Le recueil s’ouvre par la constatation que ça va mal. La tendresse est malmenée dans un monde où s’impose férocement le règne du profit. Comment lutter ? Nous n’en avons jamais parlé. Mais ça s’est écrit. J’ai posé ma main s’ouvre par une Insurrection des possibles , un cri contre l’impuissance où nous sommes de plus en plus enfermés. Sortir de la passivité fait naître de la joie et permet de se tenir debout face à la peur : Ne crains pas l’incendie ! La peur paralyse, l’écriture vive à deux réveille. Fabriquer, couper des bouts de papier, bidouiller des phrases, malaxer des sons et des sens, se rencontrer : la poésie se fait à partir du corps.J’ai posé ma main donne son titre au recueil et constitue son cœur. Luxe, calme et volupté où les mots se font matière sensible. Il restait à inviter Une poignée de lucioles pour éclairer le chemin à venir. Leur lumière vacillante, fragile, menacée transforme le plus simple jardin en magie d’étoiles et de possibles. On se surprend à pouvoir rêver à nouveau. L’herbe a des parfums de nuit, le ciel des douceurs de figues.
Emmanuelle Malhappe


Ils ont mêlé des textes qu’ils avaient écrits séparément, puis les ont adaptés pour notre plus grand plaisir.
Il y a des livres qui ne crient pas leur poésie, mais qui la déposent comme une main sur une épaule, un front, un cœur.
Et celui-ci porte bien son nom : J’ai posé ma main.
On sent une écriture à deux voix, deux souffles qui se cherchent, s’accordent, se répondent peut-être.
C’est un livre simple, presque nu, comme une confidence qu’on murmure à quelqu’un qui écoute vraiment.
Les mots sont épurés, parfois tendres, parfois tranchants, mais toujours humains.
On sent le geste, la peau, la trace. Ce n’est pas une poésie lointaine, cérébrale. Non. C’est une poésie qu’on peut toucher.
On devine aussi l’amour des choses discrètes. Une main posée, un silence, un moment partagé.
Un livre à lire à voix basse. À relire aussi.
Et pourquoi pas… à poser sur sa propre main quand le monde va trop vite.