LE MAÎTRE D’ŒUVRE ET LE MOINE NOIR

LE MAÎTRE D’ŒUVRE ET LE MOINE NOIR

LE MAÎTRE D’ŒUVRE ET LE MOINE NOIR

Abraham était apothicaire, d’autres enseignaient ou bien étaient médecins, juristes, commerçants. La confrontation des théologiens et du savoir religieux était lui-même une source de croissance.

22 € TTCPRÉVENTE

AuteurDominique BOURGUET
Date de sortie08/10/2024
Nb pages430
Format145 x 235
ISBN978-2-492283-71-0

« MONTPELLIER était alors une petite ville qui commençait à grandir sans fin, les seigneurs partageaient le gouvernement avec l’évêque de MAGUELONE, mais la gestion des affaires publiques étaient confiées aux consuls. C’était une de ces villes du LANGUEDOC, vieille terre de chrétienté ouverte à toutes les hérésies, à toutes les cultures. Terre d’invasions, de mélanges raciaux et religieux où la tolérance était pratiquée.

La communauté juive y était acceptée et appréciée, ainsi, il y avait ici peu d’usuriers juifs car, contrairement aux autres cités de Bourgogne, de France ou d’Italie, on leur permettait d’exercer d’autres professions. Abraham était apothicaire, d’autres enseignaient ou bien étaient médecins, juristes, commerçants. La confrontation des théologiens et du savoir religieux était lui-même une source de croissance.

L’éloignement des grands monastères expliquait peut-être aussi cet état de chose.

Abraham habitait rue de l’Aiguilherie, celle qui prolongeait ce chemin de COMPOSTELLE qui avait fait aussi le succès de la ville et la traversait de part en part. La cité s’était élevée sur cet axe là. Au bout de cette rue une église en construction, Notre Dame des Tables, elle remplaçait là un sanctuaire plus ancien et plus précaire. Les tables étaient celles des changeurs de monnaie qui offraient aux pèlerins l’opportunité de transformer leurs pièces du nord en sous Mélgoriens ou en monnaies franches acceptées sur le reste du parcours vers les Pyrénées et au-delà. »

L’auteur : 

La rencontre avec l’auteur est tout d’abord la rencontre d’un paradoxe. Humilité et érudition, deux extrêmes qui se touchent. Lorsque l’on parle avec lui, la connaissance tranquille et la bienveillance teintée d’humour sont au rendez-vous.

Spécialiste des textes anciens, amoureux de la tradition, Dominique ne se laisse pourtant jamais enfermer dans un passéisme étriqué. Le passé, ses enseignements, oui, mais pour mieux aborder, mieux comprendre et vivre le présent, voire l’avenir. Une seule préoccupation l’anime, celle de l’Humain, l’Humain progressant dans une perspective eschatologique. La saveur et la portée de son roman sont une magnifique illustration de cette dualité et de son talent.

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Par Marc Ely le 29/05/2024
Quand on a, comme moi, la chance d'avoir lu le texte et connu l'auteur on ne peut s'empêcher de constater que connaissance et transmission sont deux éléments essentiels de et à la Culture (avec un grand C). Mais, surtout, il est indispensable de ne point être ennuyeux. Savant, oui, barbant, non ! Le "héros" de cette saga, Philibert de Cherchemont, au premier degré apparaît picaresque, mais, au fil du récit, il prend une telle épaisseur qu'il en devient... (à suivre dans l'ouvrage de D. Bourguet).